Jean Michel Vernochet, grand reporter au Figaro Magazine, dans un article sur lunivers.info fait remarquer l’opinion de Scott Ritter que « nous sommes au bord de l’abîme ».

Scott Ritter, ancien officier du corps des Marines, a été l’un des responsables des missions d’inspection de l’ONU en Irak où il avoue avoir travaillé aussi pour le Mossad et la CIA. Patriote américain, il a néanmoins déclaré dès 2003 que « les Américains quitteront l’Irak la queue entre les jambes ».

Maintenant, vu la déconfiture évidente des USA en Irak, on pourrait croire que la pression de l’opinion publique américaine ferait arrêter les dégâts. Scott Ritter démontre que les « faucons » américains, au contraire, poussent à l’invasion de l’Iran. Et non seulement pour faire diversion en étendant le conflit.

Il ne faut pas perdre de vu la bataille pour l’énergie qui s’annonce de plus en plus âpre en ce début du XXIème siècle. Les réserves d’hydrocarbures sont limitées, et la recherche sur la fusion nucléaire assortie de la généralisation des piles à combustible n’a pas encore donné des résultats praticables. Il faut une énergie de transition entre ces deux énergies, et le gaz fournit la solution idéale.

Or, l’Iran est le numéro deux ou trois mondiale en réserves de gaz. L’Iran, grand ami de la Chine, qui en plus, par la position géographique de l’Iran, est le client logique pour ce gaz dont elle a tant besoin pour nourrir sa croissance industrielle en plein boum.

Comme le font remarquer S. Ritter et JM Vernochet , « tenir l’Iran c’est brider un peu le dragon chinois », et « qui contrôle le gaz iranien, place son pouce sur l’aorte du monstre asiatique ».

Comme l’a dit Jean Marie Le Pen, la Chine détient une réserve immense de dollars, car c’est la Chine qui soutient régulièrement la devise américaine. Ce qui commence à préoccuper sérieusement les Américains. On comprend mieux qu’ils soient tentés de « placer leur pouce sur l’aorte » de la Chine.

Pendant que les JT nous assomment avec leur ronron médiocre entre les trois candidats, le sort des animaux du cirque et les sports d’hiver pendant les vacances scolaires, monde et vie (24 fev.) nous apprend qu’au Kossovo la violence anti-serbes continue, avec des manifestants qui crient « détruisons les églises ! UCK ! UCK !» L’immigration puis colonisation albanaise, musulmane, du Kossovo s’est traduite par la destruction systématique des églises, monastères et de toute trace de la présence chrétienne pendant des siècles.

Comme par hasard, on peut lire sur la même page les déclarations de François Héran, directeur de l’Institut national d’études démographiques (Ined) sur le plateau de Soir 3 : « On ne peut pas prévoir l’immigration de demain (mais) la place de l’immigration sera plus importante que maintenant (…) Il y aura de plus en plus de décès, et il y aura moins de naissances car il y aura moins de femmes en âge d’avoir des enfants, du coup le solde naturel (…) va fondre, va disparaître, et l’immigration, sans le vouloir, sera en première ligne de la croissance de la population française. Je trouve que le débat politique ne nous prépare pas du tout à cette idée. »

A part Jean Marie Le Pen, quel homme politique ose dire aux français de regarder ce qui se passe chez nous, de regarder ce qui se passe au Kossovo, et d’en tirer la conséquence logique et inéluctable ?

Le Mensuel du Gouvernement du février nous informe du lancement en novembre dernier parXavier Bertrand, ministre de la Santé et des Solidarités, d’un plan de prise en charge et de prévention des addictions pour la période 2007-2011. Objectif : lutter contre les dépendances liées au tabac, à l’alcool, aux drogues, aux médicaments et aux jeux.

Les conduites addictives interviennent, en France, dans 30% des cas de mortalité précoce(avant 60 ans) et évitable.

Selon ce plan, des consultations hospitalières d’addictologie réunissant les consultations de tabacologie, alcoologie, toxicomanie, ainsi que des addictions sans substance psychotrope.

Vous aurez, comme moi, remarqué que les autorités veulent aider les gens à se débarrasser des habitudes acquises, nuisibles, qui sont devenues nécessaires à la personne. Inclus dans la liste vous aurez remarqué l’addiction à un comportement (les jeux) sans substance psychotrope.

Or, des homosexuels masculins ont témoigné qu’ils l’étaient devenus par habitude.

Dire que l’on a un penchant génétique pour tel ou tel comportement n’est pas une excuse : voyez les familles à tendance alcoolique qui s’arrangent pour maîtriser ce penchant.

Alors dans notre république égalitaire, ou bien il faudra développer des lobbies des adonnés au tabagisme, à l’alcoolisme, aux jeux, pour légiférer contre toute critique à leur sujet, ou alors il faudra bien inclure les pratiques homosexuelles dans la liste des habitudes comportant un danger pour la santé.

Jeanne Smits nous donne dans son blog quelques idées de mobilisation pour défendre le droit des parents à scolariser leurs enfants à la maison et de se grouper avec d’autres familles pour ce faire.

On peut par exemple, entre autres,

1° Envoyer un courrier courtois mais ferme à

- votre sénateur

-votre député (c’est l’Assemblée nationale qui a voté la loi)

-votre maire (et éventuellement conseillers municipaux)

-votre conseil général

-votre conseil régional

-vos journaux locaux

-les périodiques généraux

-vos « huiles locales » médiatisées : présidents, responsables, candidats

-vos amis, ce qui permet à ceux qui n’ont pas le temps de rédiger leur courrier de faire un simple copier/coller.

Mais, dites-vous, je n’ai pas d’enfants en age scolaire. Cette histoire d’instruction à la maison ne me concerne pas.

Vraiment ? Et dans les années à venir, quand vous vous adresserez à un professionnel dans n’importe quel domaine, qui voulez-vous trouver en face ? Un formaté politiquement correcte qui ne sait ni lire ni écrire ni raisonner, ou quelqu’un qui comprend ce qu’il lit, qui sait s’exprimer correctement et logiquement, et qui a lu autre prose que celle du Monde ?

C’est dans notre propre intérêt – si nous ne comprenons pas le « bien commun » -- que nous devons tout faire pour défendre la liberté des parents d’organiser comme ils l’entendent la scolarisation de leurs enfants.

La perte de cette liberté là se paie très cher.

Axel Kahn, Directeur de recherche à l’Inserm et directeur de l’institut Cochin à Paris, membre du PCF pendant 17 ans, dans un entretien donné à La Revue Pour l’intelligence du monde (Groupe Jeune Afrique), nous parle de l’élection présidentielle.

« J’appelle de mes vœux plus de gouvernance féminine. Non que les femmes soient meilleures que les hommes, mais elles ont une manière différente d’aborder les problèmes de la vie, qui sont féminins et masculins. J’exprimerai cependant quelques critiques à l’égard de Ségolène Royal.

D’abord, elle se situe trop à droite pour moi. Ensuite, je ne suis pas persuadé qu’elle ait des convictions. (…) Elle m’a demandé de lui exposer la situation des plantes transgéniques. En tant que scientifique républicain, j’ai répondu à l’élue du peuple. Quelle n’a pas été ma surprise lorsque, interrogée sur les OGM, elle a déclaré : « C’est bien connu, les plantes transgéniques provoquent des malformations fœtales ! » Pourtant, je lui avais fourni dossiers et documentation technique en abondance…. Même les plus farouches opposants aux OGM ne proféreraient pas de telles énormités ! Je ne suis pas sûr que madame Royal mesure toutes les conséquences de ses propos.

(….) « Mais je voterai quand même pour Ségolène Royal ! »

(vu dans LA REVUE Pour l’intelligence du monde)

Le philosophe Marcel Gauchet nous régale en exprimant ces vérités que nous voyons bien mais qu’il est si politiquement incorrecte d’exprimer. Selon Marcel Gauchet , « nos dirigeants nagent en plein déni de réalité, déconnectés des aspirations populaires et de la nouvelle donne internationale. »

« Nos dirigeants sont des imbéciles malheureux. »

« La mondialisation (…..) se traduit finalement par une collection de provincialismes. »

« La capacité d’anticipation de nos sociétés est très faible ; quant aux capacités d’anticipation de nos élites dirigeantes, elles sont nulles. C’est ahurissant ! »

« Or, qu’ils (les actuels dirigeants) soient de droite ou de gauche, ils ont oublié leur culture historique, philosophique, économique et politique, et se sont retournées contre le modèle national qu’ils vénéraient quand ils étaient étudiants. »

« L’attitude du personnel politique français me stupéfie chaque jour davantage. Je ne la comprends pas…tout simplement parce qu’elle est suicidaire ! »

« Les hommes et les femmes politiques n’ont plus de culture générale. Ils savent se faire élire – pour rien. »

Courageux mais pas téméraire, Marcel Gauchet, ne mentionne pas un certain Jean Marie Le Pen qui, lui, est bien connecté à la réalité et fait preuve d’une culture générale étonnante. Peut être parce que M.Gauchet reste un homme de gauche ?

C’en est fini des écoles familiales. Le Sénat a voté dans la discrétion totale le projet de reforme de la « protection de l’enfance », qui interdit de scolariser à domicile les enfants de plusieurs familles. Le texte doit passer devant l’Assemblée nationale.

Il faut savoir que beaucoup de familles qui refusent le formatage de leurs enfants par la machine à décerveler qu’est devenu l’éducation nationale, ont organisé l’instruction à la maison pour leurs enfants, souvent en se groupant à plusieurs familles pour suivre le même cours agrée par correspondance sous la direction d’une maîtresse.

Ces petits « cours » se sont parfois développés pour devenir des écoles privées, mais dans tous les cas ce sont de bels exemples de sacrifices consentis par les parents pour assumer pleinement leurs responsabilités et préserver leurs enfants.

Mais la commission Fenech de « lutte contre les sectes » est passé par là, qui a trouvé lors de sa descente à l’école « Tabitha’s Place » qu’il était scandaleux et dangereux que des enfants apprennent à lire et à écrire mais ne sachent pas qui est Zidane ni ne regardent pas la télévision.

Maintenant le Sénat a donc voté une loi qui stipule que seule UNE famille a le droit de scolariser ses enfants à la maison. Pas question d’ajouter qui que ce soit, ni voisins, ni cousins, ni enfants qu’on garde pour rendre service aux parents. Niet ! Verboten ! Et taisez-vous car ici on est au pays de la liberté.

Le Portugal a voté hier sur le dépénalisation de l'avortement chez eux. Du coup aujourd'hui on lit partout que l'Eglise a perdue, et que les portugais ont voté majoritairement pour le oui. Nuance.
L'AFP titre "Près de six Portugais sur dix ont dit "oui" à l'avortement."
En fait il s'agit de 6 votants sur 10. Il y a eu une participation de 43%. Or, 59% (oui) de 43% n'est pas la même chose que 59% sur 100% des électeurs. Autrement dit, les 2.34 millions des oui sur les 8.9 millions d'électeurs portugais représentent 2,6 électeurs sur 10.
En France, ceux qui veulent savoir la vérité savent qu'il faut examiner à la loupe tous les chiffres venant des pouvoirs en place.

Vu dans Le Cri du Contribuable n° 20 :

Patrick Dupont, ex-danseur étoile : un 40-m2 rue du Temple à 380 euros par mois (le tiers du prix) alors qu’il est propriétaire d’une maison en Eure-et-Loir.

Valérie Lang, fille de l’ancien ministre : un 5-pièces rue Jean-Baptiste-Pigalle : 1200 euros mensuels, contre 1 600 à 2 000 euros.

Jean-Pièrre Chevènement, ancien ministre installé rue Descartes : un 5-pièces pour moins de 1 500 euros, soit une économie de 2 000 euros par rapport au prix du marché.

Gérard Branly, ancien directeur de cabinet du préfet de Paris : un 5-pièces rue de la Montagne-sainteGeneviève : 1 000 euros au lieu des 3 500 du marché.

Marie-France Ruggiéri, sœur du directeur de cabinet du maire socialiste du XIIIè arrondissement : un 2-pièces avenue de Choisy pour moins de 500 euros.

Anne-Christine Lang, conseillère socialiste de Paris, adjointe au maire du XIIIè arrondissement chargée de la petite enfance : un 6-pièces de 110m2 avec parking rue Albert pour 1 400 euros, au lieu de 2 000.

Vous vous demandiez pourquoi moins du tiers des pauvres sont logés dans des HLM?

Des députés communistes ont déposé une proposition de loi tenant à dispenser les communes de leur obligation de financer les écoles privées sous contrat.

Lors de l’assemblée plénière du Conseil régionale en novembre, Mme Marconis, élue communiste, a exprimé l’idée que les écoles privées sous contrat coûtent trop cher au contribuable et que la laïcité est un des piliers de la république. Le FN par la voix de Mme Mariès lui a aussitôt répondu que, même si c’est un mythe, la liberté aussi est un pilier de la république et que les parents qui envoient leurs enfants dans le privé paient deux fois car ils paient leurs impôts et paient en plus pour envoyer leurs enfants dans le privé.

Il semble que le PCF revient à la charge contre l’école privée, même si celle-ci n’a plus de catholique que le nom.

Ségolène Royal, elle, veut rendre obligatoire la scolarisation des enfants dès l’age de 3 ans, et elle a dit à un moment qu’elle voulait supprimer les aides aux écoles privées.

La gauche veut verrouiller encore plus fermement le système qui est déjà défavorable aux parents qui essaient de soustraire leurs enfants au formatage calamiteux du Mammouth.

Au moment où les listes d’attente pour s’inscrire dans les écoles privées s’allongent, le gouvernement se cramponne à l’impératif de ne permettre dans le privé plus de 20% des enfants français. Il faut obligatoirement que les 80% restants soient inscrits dans le public.

Les libertés des familles sont de plus en plus restreintes par le gouvernement, et voilà la gauche qui nous dit qu’elle veut en finir avec le peu de choix qui nous reste en ce domaine.

Seul le FN parmi les partis politiques majeures veut rendre aux parents la liberté d’exercer leur droit de choisir l’éducation de leurs enfants, par l’instauration du chèque scolaire.

Le mécanisme est simple et sa mise en place aisée. Les parents recevraient un chèque pour la somme que coûte l’enfant dans sa classe (maternelle, primaire, collège, lycée) et les parents n’auraient qu’à se présenter à l’établissement de leur choix avec l’enfant et le chèque.

Toutefois il faut bien remarquer que tout dépend du gouvernement qui mettrait en place un tel système. Un gouvernement dictatorial et politiquement correct pourrait mettre en place le chèque scolaire tout en ne donnant pas son agrément aux établissements libres.

Entre janvier et septembre 2006, 44% des dégradations, 41% des vols à la tire et 35% des vols avec violence recensés dans les brigades de gendarmerie ont été perpétrés par des adolescents. Depuis 2001, la proportion des mineurs, responsables de violences dites «gratuites» n'a cessé de croître, pour atteindre 18 % l'an dernier.

Un officier de gendarmerie analyse :

"Depuis une dizaine d'années, le développement des mouvements de population entre villes et campagnes suscite une propagation géographique des violences de type urbain. Or, ces faits de délinquance, désormais observables sur l'ensemble du territoire, risquent de se propager encore si l'on en croit les démographes : ceux-ci prévoient l'a­r­rivée de huit millions de Français dans les zones périurbaines dans la période 1995-2015."

Angela Merkel : « J’aurais souhaité que l’attachement aux valeurs chrétiennes soit plus marqué. L’Europe doit continuer à se préoccuper de cette question. » Mme Merkel souligne aussi que la Loi fondamentale allemande insiste sur « la responsabilité » devant Dieu et les hommes. » (L’Homme Nouveau n° 1388)

Comment Mme Merkel peut-elle alors pousser à l’adoption de la Constitution européenne qui :1) véhicule des idéologies contraires aux valeurs chrétiennes, 2) a été refusée par les Français et les Hollandais et 3) est légalement est caduque ?

Cardinal Philippe BARBARIN, Archevêque de Lyon

Monsieur Azzedine GACI, Président du Conseil régional du culte musulman Rhône-Alpes

Père Athanase ISKOS, Prêtre de l'Église orthodoxe grecque

Monsieur Kamel KABTANE, Recteur de la Mosquée de Lyon

Révérend Chris MARTIN, Ministre de l'Église anglicane

Pasteur Jean-Frédéric PATRZYNSKI, de l'Église luthérienne

Monsieur Richard WERTENSCHLAG, Grand Rabbin de Lyon et de la région Rhône-Alpes

Pasteur John WILSON, de l'Église évangélique baptiste

Monseigneur Norvan ZAKARIAN, Évêque de l'Église arménienne apostolique

Lyon, le 6 février 2007

La question se pose aujourd'hui de savoir si la loi peut autoriser le mariage de deux personnes du même sexe. Il ne s'agit pas là d'un simple débat de société, mais d'un choix majeur, sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Ce n'est pas un cadeau à faire aux générations futures.

Il y a déjà assez de souffrances occasionnées par la fragilité des liens familiaux, sans parler des maladies qui touchent nos proches et des deuils. Cette fragilisation est pour beaucoup dans la difficulté que rencontrent les adultes pour aider les jeunes à construire leur vie. Comment ceux-ci seront-ils capables d'acquérir une formation solide, d'affronter leur avenir avec confiance, d'honorer les obligations d'une profession et de construire dans l'équilibre leur propre famille, si l'on relativise l'institution du mariage ? Il est capital de ne pas brouiller ce repère fondateur de l'humanité.

Une institution aussi essentielle ne peut pas être soumise aux fluctuations des courants de pensée. Elle se situe bien au delà des différences religieuses ou des clivages idéologiques. À l'heure où tant d'enseignants constatent la difficulté croissante des jeunes issus de familles éclatées à suivre correctement leur scolarité, peut-on vraiment songer à un tel bouleversement dont les conséquences pourraient être dévastatrices ? L'expérience montre ce qu'il nous en coûte aujourd'hui d'avoir laissé saccager la nature. N'allons pas maintenant déstructurer l'humanité, qui est le cœur de toute la création !

Il y a mensonge à prétendre qu'il est indifférent pour un enfant de grandir ou non avec un père et une mère. Les récits fondateurs de l'humanité sont bâtis sur la différence et la complémentarité de l'homme et de la femme. Les croyants en voient l'attestation dans les récits de la création que leur transmet la Parole de Dieu : « Au commencement, Dieu créa l'homme et la femme ». Ils sont appelés à s'unir dans le mariage pour donner la vie et la faire grandir. Tel est le socle originel sur lequel sont fondées nos vies personnelles, nos familles et nos sociétés. N'oublions pas qu'il est fragile !

* * * * * * *r

Vu dans L'Homme Nouveau (N° 1388 du 3 février 2007)
"Après avoir été imam d'une mosquée du Caire, Ahmed Hussein el-Akkad, ancien prosélyte islamiste, s'est converti au christianisme après un effort de réflexion et l'usage de la raison: 'La personne qui étudie les deux religions (chrétienne et musulmane) d'un point de vue objectif et sérieux, choisira l'approche chrétienne'.
Deux mois après sa conversion, il est arrêté par les autorités egyptiennes. Il est incarcétré sans motif valable depuis 19 mois. 'On m'a dit que je serai libéré si je donne le nom d'autres convertis comme moi (...) Je suis en prison parce que j'ai insulté l'islam en devenant chrétien.' "
On apprend en même temps qu'au Pakistan un maçon chrétien, Nasir Ashraf, a été lynché parce qu'il a bu à une fontaine où l'on peut boire à un gobelet attaché à la fontaine par une chaine.
"Comment as-tu pu oser boire à ce gobelet alors que tu es chrétien! Ce chrétien a pollué notre gobelet!" La foule s'acharne sur M. Ashraf jusqu'à lui faire perdre connaissance. Il s'en tire quand même avec une épaule déboitée, deux vertèbres cervicales félées et de nombreux hématomes.

# Artémisa Mariès 20:48 0 commentaire(s)