mardi, mars 23, 2010

 

Sarko

Ainsi Xavier Darcos a été remercié, parce qu’il a, paraît-t-il, échoué honteusement lors des élections régionales.
Sarkozy, au mépris d’un des principes de base pour le bon commandement (le chef soutient ses troupes et ne les réprimande pas en publique), a largué un fidèle qui était allé, obéissant, « au casse-pipe » des élections perdues d’avance pour l’UMP.
On le savait : Sarko ne sait pas être un chef. Maintenant on sait aussi qu'il ne sait pas être un ami.

lundi, mars 15, 2010

 

taux d'abstention

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Vu dans marianne2.fr,puis pris dans Le Salon Beige, qui titre "54% contre le TCE = 53,5% d'abstention"
" pour Périco Légrasse, le taux d'abstention record à l'occasion de ce premier tour des régionales est le pur effet du déni de démocratie qu'ont subi les Français lors de l'adoption du traité de Lisbonne malgré leur «non» au TCE. :
"Le Peuple Français, dans sa plus totale souveraineté, après avoir subi une campagne de propagande médiatique sans comparaison en faveur du vote oui, avait voté non à plus de 54% au traité constitutionnel européen le 29 mai 2005. Le 8 février 2008, le Parlement français, réuni en congrès, approuvait le traité de Lisbonne, à savoir une copie amoindrie mais reprenant les pires aspects du traité constitutionnel rejeté par les Français. Jamais la République n’avait eu à subir un tel déni de démocratie et tout le monde s’est tu. Tout le monde. [...]
Avec 53,65% d’abstention au soir du 14 mars 2010, notre pays paye le prix lourd de cette violation morale de la souveraineté populaire. Car rien n’est pire que de dégoûter le citoyen de sa mission électorale, rien n’est plus dangereux que de priver un électorat de sa victoire. C’est pourtant ce qui s’est passé, en 2008, dans notre bonne vieille république. Les électeurs auxquels les partisans du oui en 2005, l’UMP, le PS, le sommet de l’Etat, ont répondu « cause toujours », en s’asseyant sur leur vote, ont répondu « merde » à l’occasion de ces élections régionales."

lundi, mars 08, 2010

 

le grand capitalisme à l'oeuvre

Je lis dans le fax de ce vendredi de Austin Ruse qui travail avec C-Fam que la réunion annuelle de la Commission des nations unis sur le statut des femmes (CSW : commission on the Status of Women) qui doit marquer le 15è anniversaire de la Conférence sur la Femme tenue à Beijing en 1995, que jusqu’ici la discussion tourne autour de la fondation d’une super agence pour les femmes, qu’il faudra faire subventionner bien sur par les pays riches : Les Etats-Unis, l’Europe, et les pays Scandinaves.
Or, il existe déjà quatre grands organismes de l’ONU pour la promotion des femmes. Mais maintenant les féministes occidentales veulent que la cause des femmes soit mise au même niveau que celle des enfants (UNICEF), à coup de millions. Pourquoi cela ?
Pour promouvoir dans le monde entier la théorie du « gender » (on ne naît pas homme ou femme, on devient ce qu’on veut selon ses désires : homme, femme, trans, homosexuel, lesbienne, etc.) et pour mettre, sous l’étiquette de « santé reproductive » pour les femmes, le « droit » d’avorter.
Or, les femmes Africaines entre autres ne veulent pas de tout cela. Elles voient la promotion de la femme autrement, et de façon non entachée de l’idéologie qui gouverne leurs sœurs Américaines et Européennes. Par exemple, dans les pays où il n’y a pas ou peu de pensions vieillesse, ce sont les enfants qui s’occupent de leurs vieux parents. Si les parent n’ont eu qu’un ou deux enfants, la charge est écrasante pour les enfants, d’où les traditions de familles nombreuses. Ce sont des problèmes d’éducation, de justice sociale, de travail, qui les préoccupent, pas les homosexuels ou l’avortement.
On revient, me semble-t-il, tout le temps sur cette arrogante supposition des grands « démocrates » occidentaux, que tout le monde doit penser comme eux. Que tous les pays du monde doivent forcément penser comme si, eux aussi, étaient passés par la Réforme, la Contre-Réforme, les Lumières, la colonisation des protestants qui ont fondé la « démocratie » Américaine (en éliminant les habitants de ces terres ou en les réduisant dans des camps retranchés).
Et encore, si cela s’arrêtait là. Mais non. Car même si le dollar dit « In God we trust » (nous confions en Dieu) c’est quand même le dollar qui parle plus fort que Dieu. Et les documents existent (cf Document 2000 de décembre 1974 du National Security Council, entre autres ; voir aussi l’article de Miguel Argaya Roca « L’avortement comme méthode d’exploitation capitaliste » sur le blog Hermas) où l’on voit bien que le contrôle des populations du monde est l’un des domaines d’action du gouvernement américain, pour préserver les intérêts économiques des U.S.A. Et les Européens suivent.
Est-ce que ces féministes, souvent farouchement de gauche et en tout cas gagnées à la pensée révolutionnaire, se rendent compte qu’elles travaillent pour le rouleau compresseur du grand capitalisme ?

 

Remous dans une catho-sphère

Pavé dans la mare du dialogue islamo-chrétien, l’article de Madame Marie Thérèse Urvoy, éminente islamologue, arabisante et professeur à l’Institut Catholique de Toulouse depuis de nombreuses années, publié par la revue Catholica (Hiver 2009-2010) a incommodé plus d’un islamophile.
Car elle donne des faits, des dates, des noms, et dévoile ce qui se passe en fait dans les instances des organismes « dialogueurs ». Edifiant.
Plus consternant pour certains, sa note qui, en passant, fait allusion à Mme Annie Laurent, journaliste et conférencière très répandue dans les milieux catholiques de tendance disons conservatrice et qui a publié plusieurs livres. Je cite la note (pg 89):
« (…) Cette dernière (Annie Laurent) est une bonne journaliste pour l’actualité mais, faute de formation en langue arabe, en islamologie et en théologie, elle vit sur deux registres incompatibles : d’une part un crypto-relativisme, que symbolise son livre Dieu rêve d’unité :Les catholiques et les religions : les leçons du dialogue (Bayard,2003, livre d’entretiens avec Mgr Fitzgerald), et de l’autre la dénonciation de l’islamophilie dans les diverses revues « de la tradition » autour des thèmes de la Turquie européenne, de la condition des chrétiens d’Orient d’aujourd’hui, etc. Ce champ médiatique à deux niveaux antinomiques où tout est mis sur le même plan sème la confusion dans l’esprit de beaucoup de chrétiens car ils ne sont ni formés ni préparés pour un juste discernement ; dangereusement, le faux est offert avec le vrai, peu à peu le faux investit le vrai et la foi est entamée. »
Pour ceux d’entre nous qui cherchons la vérité d’abord, qui n’en pouvons plus de vivre dans le mensonge institutionnalisé, il est décourageant de voir une spécialiste éminente critiquée pour avoir donné le résultât de ses études et analyses, comme d’habitude, par des gens qui ne connaissent pas la question.

lundi, mars 01, 2010

 

24 heures sans nous

Vu dans Libération.fr.
"24 heures sans nous" Aujourd'hui, les immigrés sont invités à ne pas aller au travail. L'idée de faire faire une grève aux immigrés qui travaillent est calquée sur la journée sans travailleurs latinos menée en 2006 aux Etats Unis, grève dont le but était de faire sentir à la population le poids des services rendus par les immigrés.
Vouloir transposer cela en France montre seulement que les initiateurs de ce collectif ne sont pas au courant des chiffres publiés par le gouvernement Français il y a quelques années. Car en France, seulement 5% des immigrés travaillent. Les autres sont en France grâce au regroupement familial.

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