jeudi, mai 29, 2008

 

La Guerre des Mots

La Guerre des Mots : du vocabulaire à la subversion. C'est le titre du livre que publie notre ami Jean Yves Clouzet,aux Editions de Paris (13 rue Saint Honoré, 78000 Versailles), et que je viens de recevoir.

Je ne résiste pas à la tentation de vous citer le premier paragraphe de l'Introduction:
"Combien de drames causa au cours des siècles la tentation utopique! (...) Nous le vivons aujourd'hui, après le désastre de l'utopie marxiste, avec le rêve globaliste, celui de l'uniformisation mondiale des hominidés consommateurs.
Ce que connaît notre langue dans l'adversité présente ne se peut comprendre que selon cette perspective, celle de la consommation industrielle, celle de la servitude numérique et médiatique, celle des financiers, de l'ignorance et de la vilenie. A ce propos, avouons que ce n'est pas seulement ici la plainte d'une raison alarmée, mais aussi celle d'une âme offensée et rebelle."

Jean Yves Clouzet, titulaire d'une maîtrise en droit et journaliste émérite, est de ceux qui ont pris de risques importants, et physiques et professionnelles, pour lutter contre le fascisme rouge. Maintenant il met son talent en œuvre pour nous aider à détecter la subversion du langage.

En premier lieu, il nous rappel l'importance du mot et ses qualités, ainsi que les formes de son usure naturelle. Puis, il nous montre que la manipulation de la langue s'est érigée en système à partir de l'époque révolutionnaire jusqu'à maintenant. Il nous montre comment on en est arrive à "une argumentation proprement délirante."

Toutefois, contrairement à un certain nombre d'auteurs qui identifient un mal et s'arrêtent là, JY Clouzet termine avec une réflexion relative aux attitudes possibles entre la soumission et la dissidence.

vendredi, mai 23, 2008

 

référendum

Communiqué de presse de Jean Marie Le Pen intitulé "L'imposture"

"Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, l’Assemblée nationale n’a pas voté l’instauration du référendum d’initiative populaire.

L’article qui a été adopté stipule qu’un référendum « peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ».

Autrement dit ce n’est pas le peuple qui a l’initiative du référendum, ce sont les parlementaires. Il faudra qu’au moins 184 députés et sénateurs rédigent une proposition de loi, et demandent l’appui de 4,5 millions d’électeurs, pour qu’un référendum puisse être organisé.

Le droit d’initiative est donc verrouillé par les partis de l’Etablissement.

Une fois de plus, par cette imposture, les représentants du peuple se moquent du peuple."

jeudi, mai 22, 2008

 

consommation

Un aimable visiteur de mon blog m'envoie ce commentaire que je vous donne car je le trouve intéressant.
"Je ne sais pas si vous faites implicitement référence au livre récemment publié par les éditions de l’Homme nouveau « Etre consommé » de William Cavanaugh, mais il est vrai qu’à force d’être transformés en acheteurs, c’est nous – et pas seulement nos revenus – qui sommes consommés

Le drame que prépare cette « concurrence » exacerbée, c’est que d’une part le plus fort (ou le plus immonde) démolit ses concurrents ; et d’autre part qu’il n’y a pas de miracle : pour réduire les prix de vente sans perdre sur les bénéfices, il faut réduire les coûts : salaires des employés et prix d’achat des marchandises, ce qui revient à étrangler les producteurs français ou à acheter dans les pays à bas salaires et à condamner nos concitoyens au chômage.

En prime, voici quelques citations du livre La fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli : ce n’est pas notre école de pensée – en particulier au plan religieux – mais on retrouve des convergences fortes entre cette analyse de gauche et nos propres constats :

Un crétin, taillable et corvéable à merci, au nez duquel on agiterait le chiffon rouge des trois millions de chômeurs qui, peu ou prou, sont nécessaires à la parfaite obéissance des travailleurs intérimaires.
Le système a produit ce qui lui était nécessaire : une main-d’œuvre bon marché, mise en concurrence avec un sous-prolétariat exotique.
Le néo-libéralisme a rétabli la misère ; il était logique que parallèlement il réhabilitât l’ignorance.
Rien de plus adéquat au néocapitalisme sauvage de la mondialisation qu’une École vouée à fabriquer des imbéciles."

Pour répondre à la question, oui, j'ai connaissance du livre de William Cavanaugh, par L'Homme Nouveau, mais la question de la déshumanisation de notre système de société me préoccupe depuis longtemps.
Une de facettes de cette question est, comme mon visiteur le note très bien, la 'formatation' (pardon pour le néologisme) de notre jeunesse pour mieux la contrôler et la manipuler. Les méthodes d'apprentissage, la promotion des musiques primitives, vont dans ce sens, et je reste persuadée que c'est voulu.

lundi, mai 19, 2008

 

de vrais xénophobes


Vu dans La Croix : On estime que 3 millions de Zimbabwéens ont immigré à l'Afrique du Sud à cause de la crise économique et politique dans leur pays. Seulement voilà, les Sud Africains ne voient pas d'un bon œil l'arrivée de ces immigrés qui, selon eux, prennent les emplois des Sud Africains et sont impliqués dans la criminalité.
Depuis une semaine 22 personnes ont été tuées dans des attaques contre les immigrés, et les violences contre les étrangers prennent de l'ampleur, s'étendant maintenant aux townships depuis le 11 mai.
On a même vu un malheureux immigré ficelé dans sa propre couverture et brûlé vif.
Et certains osent traiter les Français de xénophobes !!!

 

les grèves affaiblissent le pays

Dans le Figaro de ce matin, je vois que le ministre du Budget, Eric Woerth, regrette que la grève soit annoncé encore pour le 22 mai, parce que c'est "une manière d'affaiblir le pays".
Depuis quand les grévistes se sont-ils préoccupés des conséquences destructrices de leurs actions?
Menés par des révolutionnaires idéologues que ne veulent qu'installer le désordre pour mieux prendre le pays en main par la suite, les ouvriers et salariés se trouvent pris entre le gouvernement libéral que ne voit que par l'argent et l'économique, et les révolutionnaires qui se servent du malheur des ouvriers pour arriver à leurs fin de révolution.
On est arrivé à éliminer tout autre choix. Hélas, l'enseignement de l'Eglise n'a pas été répandu, et pourtant, s'il était appliqué nos ouvriers et salariés n'auraient pas besoin de se tourner vers les révolutionnaires au passé sanguinaire.

lundi, mai 12, 2008

 

consommation

La loi de modernisation de l’économie (LME) comporte quatre points clés :
a) Les relations entre les distributeurs et les fournisseurs seront assouplies. Cette loi devrait permettre aux industriels de pratiquer des prix différents en fonction de leurs clients, par exemple, en fonction du volume de commandes passées, etc. En fait, on s’attache à faciliter les choses pour la grande distribution.
b) La loi favorisera l’ouverture de grandes surfaces d’une superficie de moins de 1 000m2 (au lieu de 300 m2) sans autorisation préalable. On estime que cette mesure favorisera l’installation de nouveaux supermarchés, surtout de hard discount.
c) Les périodes de soldes seront élargies, puisqu’en plus des deux périodes de soldes de six semaines chaque commerçant pourra choisir deux semaines supplémentaires dans l’année. De plus, ils auront la possibilité de réaliser toute l’année des promotions de produits en fin de série.
d)Puis, la nouvelle loi crée une autorité de la concurrence unique, qui traquera les ententes illicites qui, selon le gouvernement, « spolient les consommateurs de plusieurs milliards d’euros par an ».
En gros, la loi vise à favoriser la concurrence et de faire baisser les prix de vente publics.

Les économistes n’y voient que du bien. C’est du libéralisme, c’est de la libre concurrence. C’est, comme disait l’autre, le renard libre dans le poulailler libre. On favorise les grandes surfaces qui ont déjà tué la plupart de petits commerces. Comme d’habitude, on soigne le symptôme mais pas la maladie. Et la maladie s’aggrave. Combien de PMI sombreront ?
Bien sur, on veut faire baisser les prix. Des mesures qui dans l’immédiat auront cet effet peut être, mais à quel prix au moyen et au long terme ?
Le gouvernement, Sarkozy, ne voient ils pas qu’ils accentuent le côté inhumain de la vie ? A Toulouse, soit on va centre ville au seul grand magasin qui a des rayons pour le bricoleur, soit vous faites des kilomètres pour trouver un géant de la chose. Là vous devrez marcher des centaines de mètres pour trouver l’article que vous cherchez, et il n’y a personne pour vous conseiller, personne qui connaissent les produits. C’est pareil dans tous ces hypermarchés.

Car nous ne sommes plus de personnes, nous sommes des consommateurs. Nous sommes réduits, dans la pensée de nos gouvernants, à des machines à consommer. On consomme des produits agroalimentaires (pas de la nourriture), on consomme des produits de bien-être, de loisirs, de bricolage, et tous ces produits sont standardisés d’un bout à l’autre de la planète. La décoration est la même, Scandinave et fonctionnelle, partout. On vous vend des autocollants géants de coquelicots, bambous ou fleurs pour que vous puissiez « personnaliser » votre décor. Ainsi on « personnalise » à l’identique partout dans le monde.
Ne sommes nous que des machines à consommer ? N’y a-t-il rien de plus important dans la vie que d’acheter, jour et nuit, sept jours sur sept ? Dimanche inclus, car il faut consommer, car les commerçants doivent vendre, et tant pis pour les modestes travailleurs obligés de sacrifier leur dimanche en famille.
Ce gouvernement, ces « élites » qui nous gouvernent, font tout pour nous déshumaniser, nous réduire à l’état de bêtes qui ne pensent qu’à consommer. Et à la fin c’est le système inhumain qui nous consomme.

dimanche, mai 04, 2008

 

Qu'a-t-il dit exactement?

Encore un scandale ! Jean Marie Le Pen dérape encore ! Mais qu’a-t-il dit exactement ??
Lu dans L’Express.fr Dépêches Reuters dimanche 27 avril 2008
« J’ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la Seconde guerre mondiale : ça me paraît tellement évident. Si ce n’est pas un détail, c’est l ’ensemble. C’est toute la guerre mondiale, alors. » déclare JMLP lors de son interview.
A un journaliste qui souligne que le problème n’est pas le nombre de morts mais la manière dont ces personnes ont été tuées dans le cadre d’un programme de destruction humaine, le président du FN répond : « Vous voulez dire que c’était des juifs. Cela aurait été des Bretons, des Basques, des Allemands, des Autrichiens… »
En sept 1987, JMLP avait dit au Grand Jury RTL-Le Monde, à propos de la contestation, par des négationnistes de l’utilisation par les nazis de chambres à gaz pour exterminer les juifs : « Je n’ai pas étudié spécialement la question mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale. » Il avait été condamné pour ces propos à de fortes amendes (183.200 €) en mars 1991 par la cour d’appel de Versailles, pour « banalisation de crimes contre l’humanité » et « consentement à l’horrible ».
Il avait réitéré ses propos en 1997 à Munich, ce qui lui avait valu une nouvelle condamnation.

Quand est-ce qu’on va condamner Chirac, Simone Weil et leurs successeurs, responsables du génocide des enfants à naître, non seulement pour « banalisation » mais pour promotion et incitation au crime ? Puis, quiconque a vu ou même lu une description d’un avortement – surtout les tardifs – sait que rien ne peut dépasser en horreur le dépècement de cet enfant vivant, ou son empoisonnement lent auquel il essaie d’échapper, ou la succion de son cerveau pour réduire sa taille et rendre l’expulsion plus aisée. Sans parler de ces « futures grand-mères » génération 68 qui forcent leur fille à avorter car la grand-mère a déjà vendu à un centre de recherche le fœtus. Les fœtus féminins se vendent, paraît-il, 3000€ car leurs ovules sont précieux pour la recherche.
Mais c’est JMLP qui est condamné pour « consentement à l’horrible » .

 

au pilori !

Sylvain Gouguenheim, dont je vous ai parlé récemment, est professeur à l’Ecole Normal Supérieure de Lyon, et auteur d’un livre où il dit que les textes grecs anciens ne nous ont pas été transmis par les Musulmans, mais par des érudits chrétiens qui, qu Moyen-age maîtrisaient le grec.
Tous les intellos politiquement correctes lui tombent dessus, depuis ses collègues de l’Ecole Normal Supérieure jusqu’au « collectif international » qui sont indignés de ce que S.G. ait osé identifier l’Europe à la chrétienté, « projet idéologique aux connotations politiques inacceptables ».
Et le crime abominable : il mentionne dans la bibliographie des œuvres d’auteurs « proches de l’extrême droite » et ose même remercier René Marchand auteur de Mahomet : contre-enquête, et de La France en danger d’Islam : entre Jihad et Reconquista. Pour ces censeurs, « Il confirme ainsi que sa démarche n’a rien de scientifique : elle relève d’un projet idéologique aux connotations politiques inacceptables. »
On attend des réfutations sérieuses d’historiens sérieux. Qu’il y ait un débat honnête. Si S.G. s’est trompé, ce n’est pas en le clouant au pilori pour « politiquement incorrecte » qu’on fera sortir la vérité.

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